Une saison prophétique au coeur de la guerre des autels – Eric Pechin

Mois de Tammouz
Une saison prophétique au coeur de la guerre des autels – Eric Pechin
Alors que nous entamons ce quatrième mois biblique de l’année 5781, regardons le parallèle entre ce qui s’est produit dans les temps biblique et ce qui se profile maintenant. La principale différence est que ce qui se passait principalement en Israël dans les Écritures au cours de ce mois est maintenant un événement mondial. Dans l’Exode, le quatrième mois de l’année, Israël a créé un veau d’or pour l’adorer, au lieu de servir l’autel de l’Éternel, craignant que Moïse ne soit mort sur le mont Sinaï. Le chaos régnait alors qu’Israël adorait le veau d’or.
« Moïse vit que le peuple était dans le désordre (hors de contrôle) et qu’Aaron l’avait abandonné au désordre, en sorte qu’il était presque réduit à rien devant ses adversaires. » Exode 32:25
Cela semble familier avec Les scènes que nous observons aujourd’hui dans notre monde ! Au temps de l’exil d’Israël à Babylone, une chose similaire se passait à Jérusalem lorsque Dieu et les quatre êtres vivants apparurent à Ézéchiel. C’était le quatrième mois et ils lui montrèrent l’idolâtrie du peuple et des dirigeants de Sion, ainsi que de ceux avec qui il était exilé (Éz. 1).

Les événements qui ont frappé le peuple Juif le 17 Tammouz (27 juin)
- Moïse brise les Tablettes
- Le sacrifice quotidien dans le Temple est supprimé.
- Les murs de Jérusalem sont percés par l’armée de Nabuchodonosor.
- Le roi Manassé fait placer une idole dans le sanctuaire sacré du Temple.
- La Torah a été brûlée par Apustemus, un oppresseur grec au service d’Antiochus Opiphinus qui a provoqué les guerres des Maccabées en Israël.
10 juin 2021 – (30 Sivan 5781 – Roch ‘Hodech « tête du mois »)
Une éclipse solaire a parcouru le ciel de l’hémisphère nord, sur une bande d’environ 500 km courant du Canada à la Sibérie, en passant par l’Europe, où elle a été que partielle.
Ce phénomène est souvent appelé « anneau de feu » car la lune couvre le soleil et, en raison de sa petite taille, crée ce qui ressemble à un anneau de feu dans le ciel. C’est un événement très opportun le premier jour du nouveau mois de Tammouz qui en dit long sur les temps et les saisons dans lesquels nous vivons. Le nom de ce mois, Tammouz, n’est jamais mentionné dans la Bible comme le nom d’un mois biblique, mais est en fait un remplacement ultérieur après l’exil babylonien. Cependant, Tammouz, un dieu païen, est mentionné une fois spécifiquement dans le livre d’Ézéchiel, lorsqu’Adonaï a pris Ézéchiel par les cheveux et l’a amené en esprit à Jérusalem.
C’est là qu’il a été témoin d’une femme qui pleurait devant la statue de Tammouz (Ez. 8:14), à la colère et à la déception de Dieu, et qu’il a ensuite été emmené pour voir les dirigeants de Jérusalem se tourner vers l’est, loin du temple, pour adorer le soleil (Ez. 8:3-13). Cette éclipse solaire nous rappelle à tous qu’il est tout simplement stupide de servir un autel étranger en adorant la création, alors que le Créateur nous attend dans l’intimité pour servir sa présence !

Mais le mois de juin nous apporte son lot d’idolâtrie, le 21 juin (11 Tammouz), est le jour du solstice d’été, le moment où le soleil est le plus haut dans le ciel et où la lumière du jour dure le plus longtemps. C’est un temps où les puissances et les dominations s’alignent dans une alliance pervertie, c’est un rendez-vous des autels de Lucifer, alors beaucoup de trafics et d’activités sont activées dans l’autre royaume.
Très probablement, c’est le même jour qu’Ézéchiel a vu les dirigeants de Jérusalem adorer le soleil. Quiconque prévoit adorer le soleil pendant le solstice d’été dans un de pays où l’éclipse sera visible pourrait se demander pourquoi, quelques jours auparavant, le 10 juin, le soleil se laissait éclipser par une lune 400 fois plus petite que lui. Parallèlement, de nombreuses personnes qui vénèrent le soleil adorent également Satan, connu sous le nom de Lucifer avant d’être jeté sur terre par Dieu. Son nom signifie « étoile du matin », d’où l’adoration du soleil également.
Une fois de plus, adorer la création, qu’elle soit faite par Dieu ou par l’homme, plutôt que le Créateur lui-même, ne recevra pas de bonne réponse en retour. Au lieu de mettre notre foi dans la création, regardons le plus grand de tous les exemples qui fait que ceux qui adorent le soleil, la lune et les étoiles oublient tout et suivent son exemple.
« Et le soleil se tint immobile, et la lune s’arrêta, jusqu’à ce que la nation eût tiré vengeance de ses ennemis. Cela est écrit dans le livre du Juste : Le soleil s’arrêta au milieu du ciel et ne se hâta point de se coucher presque tout un jour. » (Josué 10:13)
Nous sommes appelés comme Josué dont la force résidait uniquement en Dieu, à tel point qu’il arrêtera même le soleil et la lune pour que nos ennemis soient vaincus. Aucune situation n’est impossible quand le Lion de Juda le déclare dans un puissant rugissement, maintenant plus que jamais ! Comme beaucoup d’entre nous voit ce qui semble être des situations et des circonstances impossibles, notre position n’est pas celle du monde, au contraire, sachant que les temps difficiles signifient simplement de plus grands miracles et témoignages de la façon dont le Roi de gloire a rendu l’impossible possible et comment le surnaturel est devenu le naturel. Le Créateur arrêtera le soleil et la lune pour nous, alors demandons-nous et attendons-nous à l’intervention d’en haut, ou nous contenterons-nous de notre propre regard terrestre ? Dans ce temps la barre est placée plus haut, mais nous élevons-nous dans cette saison à un autre niveau ?
Dans cette journée de transition du solstice d’été, un alignement du soleil se fait sur des autels étrangers, des accords sont réaffirmés et entretenus dans des alliances de sang. Des autels qui réclament des sacrifices de sang afin que les puissances et les dominations soient augmentées dans leurs autorités démoniaques.
La fête de la musique est d’abord imaginée en 1976 par le musicien américain Joel Cohen qui travaillait alors pour France Musique. En octobre 1981, Jack Lang, ministre de la Culture, nomme Maurice Fleuret au poste de directeur de la musique et de la danse. Maurice Fleuret applique ses réflexions sur la pratique musicale et son évolution et pose les fondements d’une nouvelle conception : « La musique sera partout et le concert nulle part » ! Il évoque une « révolution » dans le domaine de la musique, qui tend à faire se rencontrer toutes les musiques – sans hiérarchie de genre ni d’origine – dans une commune recherche de ce qu’il appelle « une libération sonore, une ivresse, un vertige qui sont plus authentiques, plus intimes, plus éloquents que l’art ».
Notre combat est de renverser les autels d’adoration aux idoles sur notre nation. C’est à genoux, dans la repentance en élevant le nom de Jésus dans l’adoration que nous sommes attendus. Les rois-sacrificateurs des temps modernes, les guerriers-amoureux sont attendus dans leurs positions d’autorité pour servir un seul autel :
Ce 21 juin nous élèverons plusieurs heures durant le nom de Jésus.

Malgré les éléments quelque peu déprimante de ce quatrième mois, il y a une lueur d’espoir que nous ne pouvons tout simplement pas ignorer et qui est l’antithèse de ce que le royaume des ténèbres veut que nous fassions et soyons en tant que croyants. Tout le monde semble se souvenir de l’adoration du veau d’or, mais oublie ceux qui ont refusé d’adorer l’idole lorsque Moïse a dit : « —Que tous ceux qui sont pour l’Eternel viennent vers moi ! Tous les membres de la tribu de Lévi (les sacrificateurs) se rallièrent à lui. Il leur dit : —Voici ce qu’ordonne l’Éternel, le Dieu d’Israël : Que chacun de vous mette son épée au côté ! Parcourez tout le camp, allez d’une tente à l’autre, que chacun tue, au besoin, son frère, son ami, son proche. » (Exode 32:26-27).
C’est le temps pour les rois-sacrificateurs, les adorateurs, les intercesseurs de se lever et de prendre des positions radicales.
De plus, comme nous l’avons vu, le prophète Ézéchiel, qui vivait en exil avec ses compatriotes Juifs qu’Adonaï lui-même a qualifiés de « fronts durs » et de « cœurs obstinés » (Ézéchiel 3:7), a eu la rencontre extraordinaire avec les quatre créatures vivantes et avec la gloire de Dieu!
Quel plaisir de faire partie de cette famille qui contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés conformément à son plan. (Ro. 8:28). Même si vous êtes une minorité restante, comme les Lévites, et que vous êtes au milieu de la guerre des autels, toutes les choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Même si ces personnes et ces instances n’attirent pas l’attention du monde dans les périodes de troubles associées à ce mois, elles s’adressent directement à vous ! Nous ne sommes pas une minorité lorsque le Roi nous soutient, il se déplace pour nous dans la gloire et rugit fasse à ce qui vient contre nous. Il part en guerre pour nous alors que nous nous tenons dans notre alignement, dans l’intimité de sa présence, alors que nous l’adorons, la victoire est garantie.
Lucifer, le prince de l’air
Afin de ne pas être trompé par l’ennemi, ne pensons pas seulement en terme spirituel. Aujourd’hui, contrairement à toute autre période de l’histoire, le niveau d’information et de désinformation que nous avons à portée de main, et le nombre de voix et d’opinions que nous entendons quotidiennement est littéralement non-stop. Dans ce contexte, une question importante à se poser est de savoir dans quelle mesure les opinions des médias grand public et des médias sociaux affectent et façonnent avec notre vie de prière et notre façon de voir le monde et les situations dans lesquelles nous nous trouvons ? Dans quelle mesure cela affecte-t-il notre cheminement dans l’intimité ?
Mot de la fin
Avec tout le désespoir et la destruction qui se produisent dans la chronologie biblique et qui se produisent en ce moment même dans le monde. C’est un mois particulier pour le service de la présence de Dieu pour libérer une adoration comme David a adoré, un mois d’ouverture de nos yeux spirituels et de nouvelles rencontres dans les faces du Roi de gloire.
Le cycle vicieux de Tammouz n’est plus notre héritage, et l’adoration des fausses idoles et des choses créées dans les lieux célestes n’est plus notre lot. Nous sommes le reste choisit, souvent négligé et méprisé par le monde, mais heureusement, notre foi n’est pas dans le monde, mais en Jésus notre Bannière. Il mène nos batailles, aussi nombreuses et impossibles soient-elles. Est-il préférable d’être connu par le monde ou connu dans les lieux célestes ? Nous sommes les impurs déclarés un peuple saint, anciens esclaves et serviteurs du Prince de ce monde, mais maintenant serviteurs, des fils et filles, des rois-sacrificateurs du Roi des rois. Il est un résident permanent de notre maison, le temple vivant de l’Esprit Saint, et nous sommes aussi citoyens des cieux où siège Jésus. Nous sommes transformés par le sang de Jésus, notre trésor ne se trouve plus dans le monde, mais dans les lieux célestes, dans le lieu que notre Roi est allé préparer pour nous. Le Prince de l’air continue à mentir, à tromper, à voler, à tuer et à détruire, et cela ne devrait pas être une surprise. À travers l’ancienne vision que le monde nous a donnés, ces choses étaient difficiles à voir et à discerner, mais avec notre vision renouvelée, ce qui était autrefois caché nous est prophétiquement révélé et nous pouvons marcher dans cette révélation. Par conséquent, pourquoi devrions-nous avoir peur lorsque le Créateur du ciel et de la terre est là où nos yeux se concentrent et nos oreilles écoutent. Ses yeux comme du feu et sa voix comme de grandes eaux qui effacent les larmes et lavent les peurs. Laissons son amour nous étreindre ce mois-ci en nous joignant aux chants des anges avec leurs harpes et leurs lyres. Une nouvelle adoration remplie de parfum s’élève sur la terre au-dessus du tumulte ; un reste comme des lions sans peur qui libèrent un grand cri, un rugissement aligner avec le ciel fasse à la puissance des ténèbres ! L’ennemi tremble, il compte ses jours, il le sait bien que sa fin est proche. Guerriers-amoureux, rois-sacrificateurs, tenons bons, soyons forts, soyons audacieux et courageux, et posons toujours la question : « Qui dois-je craindre ? » (Ps. 27). La crainte de Dieu c’est elle que nous rencontrons au travers du voile déchirée de la présence de Dieu, mais elle est puissante car elle appelle la gloire des cieux à se manifester dans cette saison. Amen.