La bague et la robe – Chris Hayward

by Patricia Suardi

Introduction de Eric Pechin

Dans cette saison si particulière le Saint-Esprit met la pression sur l’appel de Jésus à venir nous présenter devant lui. C’est au travers du voile déchiré que nous traversons, c’est au travers de sa chair et de son sang que nous trouvons cette alliance, là où nous réaffirmons notre alignement. Le Seigneur à une bague d’alliance pour chacun de nous. La robe est également un signe de nouvelles affectations, des mandats que les anges déploient sur ceux qui se présentent dans sa présence. C’est le temps de s’empresser dans cette préparation, c’est le temps de l’Épouse.Le message de Chris Hayward est important pour 2022, prenez le temps de le méditer.
 

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LA BAGUE ET LA ROBE – Chris Hayward

Glory of Zion – 05 janvier 22

Traduction : Patricia Suardi 

Publié avec autorisation Glory of Zion – https://gloryofzion.org  

Avez-vous remarqué que Jésus parlait tout le temps du Père ? Dans Jean 14 :8 – 9, après que Jésus ait parlé longtemps du Père, Philipe finit par lui demander :

« Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment dis-tu : Montre-nous le Père ? »

Nous voyons que le but de Jésus sur terre était tout entier tourné vers le fait de nous révéler le Père et de nous réconcilier avec Lui, jusqu’à mourir sur la croix. Il a dit de Lui : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient auPère que par moi.

Nous prêchons souvent sur la première partie de ce verset sans mettre l’accent sur la deuxième partie qui dit : Nul ne vient au Père que par moi. S’il est le chemin, quelle est la destination ? C’est le Père.

Dans Luc 15, Jésus parle de ce qu’on nomme l’histoire du Fils prodigue, mais c’est plus l’histoire d’un Père rempli de compassion.

Il y avait un Père, semble t’il fortuné, possédant des terres, du bétail avec deux fils. Son plus jeune fils était mécontent et voulait partir de la maison. Il en avait marre d’un environnement lui semblant trop restrictif. Il voulaitvoir le monde et disait probablement : Je ne veux pas attendre quand son Père lui disait, en temps voulu, tu recevras mon héritage. Comme il n’était pas le fils ainé qui allait recevoir une double portion, sa part était d’un tiers, mais il fallait attendre la mort de son père pour la recevoir et il était pressé. Sans que l’histoire le mentionne, on peut deviner entre les lignes que ce n’était pas la première conversation qu’ils avaient à ce sujet et qu’il a probablement dit à son Père, je n’ai pas envie d’attendre. Donne-moi mon héritage maintenant. Divise ce que tu as pour me donner ma part.

Dans la culture de ce temps, c’était impensable de dire cela. De nos jours, cela arrive, mais en ce temps-là, c’était sans précédent et contraire à la parole. C’était comme s’il disait à son père, tu es déjà mort pour moi.

Le cœur de son père a dû être totalement brisé par cela, malgré tout, il a divisé ce qu’il possédait et son fils est parti avec sa part, que ce soit des richesses, du bétail, des serviteurs… pour un pays étranger.

Il a commencé à dilapider son argent dans des fêtes et une vie dissolue et très vite s’est retrouvé sans rien. Il a commencé à garder des cochons (pas le travail le meilleur pour un jeune garçon juif !) et il était tellement à cours d’argent qu’il aurait bien voulu mangé la nourriture des cochons, mais personne ne lui en donnait. Il était tellement désespéré qu’il finit par « rentrer en lui-même » selon la Bible, en d’autres mots qu’il reprit ses esprits.

Est-ce que vous n’êtes jamais arrivés à un point dans votre vie, où vous réalisez que vous avez fait fausse routeet que vous reprenez vos esprits. Et voilà ce que ce jeune homme se dit :

“Je me lèverai, j’irai vers mon père et lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes employés.” Luc 15 : 18

Cette seule phrase montre qu’il ne connaissait pas son propre père. Il avait toujours la mentalité du monde que la seule manière d’être aimé du Père, c’est par nos œuvres, c’est d’arriver à un certain niveau de performance, sinon on n’est pas aimé. Il s’est dit qu’en disant à son père qu’il n’a plus à le traiter comme un fils, mais comme un employé, son Père l’accepterait. Il se répète ces mots pour être prêt à les dire à son père et il se dirige vers lamaison. Le texte poursuit en disant :

“Il se leva et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, il courut se jeter à son cou et l’embrassa.” Luc 15 : 18 – 20

Ce texte montre qu’on ne peut pas marchander avec Dieu. Tout ce qu’on peut faire, c’est rentrer à la maison, ce que fait le fils. Beaucoup d’entre nous pensent pouvoir aller vers Dieu selon leurs propres conditions, parfois en cherchant sa faveur, mais la seule condition du Père c’est : « RENTRE A LA MAISON »

Tandis que le Père démontre son affection à son fils, le fils poursuit en disant:

Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe et mettez-la-lui ; mettez-lui une bague au doigt, et des sandales pour ses pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrentà se réjouir.

Ce que le Père donne au Fils est très significatif. Parlons d’abord de la robe.

La robe

La robe couvre sa honte. Ce n’était pas une robe ordinaire, c’était la plus belle robe. Pourtant le fils sentait mauvais. Il sentait le cochon, il était sale parce qu’il n’avait pas eu la possibilité de se laver. Il n’avait pas de sandales. Le père ne demande pas qu’on le lave auparavant ou qu’on lui donne la vielle couverture du fond de la grange, mais la plus belle robe.

Le Seigneur a envoyé ce qu’Il avait de meilleur pour couvrir notre honte. Ce n’était pas une vielle couverture, mais Il a donné son propre Fils bien-aimé, pour nous couvrir. La Bible dit qu’il a non seulement ôté nos péchés, mais couvert notre honte dont Il nous a libéré.

Cette robe parlait au fils de retour à la maison, par ce qu’elle lui disait : Ta honte est couverte, Tu es honoré, c’est le meilleur que je te donne.

Et le Seigneur nous couvre du meilleur. Il enlève notre honte.

Si vous vous accrochez à la honte, vous devez la laisser partir, parce que vous n’avez plus le droit de le faire désormais, car Jésus a payé pour notre honte, tout comme pour nos péchés. Cette couverture n’est pas juste un tissu fin qui nous couvre à peine, mais le sang de Jésus nous couvre comme une robe royale. Si nous gardons notre honte, nous volons Dieu, car Il a payé pour cette honte.

Cette robe couvrait non seulement la honte du fils, mais l’honorait. Tous ceux qui voyaient cette robe savait qu’elle appartenait au père et qu’au travers de cette robe, le père honorait son fils. En ces temps, il est possible que si les gens du village avaient attrapé le fils en dehors de la maison de son père, ils l’aient tué, car ce qu’il avait fait était une violation de la loi de Dieu, mais il est probable que le père ait couru vers le fils avant qu’ils aient pu faire quoi que ce soit, et dès qu’ils ont vu cette robe royale sur son fils, ils ne pouvaient plus le toucher parce qu’ils savaient que c’était une position d’honneur.

Cette robe avait de la valeur et représentait la valeur que le fils avait pour le père. Tandis que le fils se disait à lui-même : je n’ai aucune valeur, je suis sale et indigne, le père changeait tout cette image qu’il avait de lui-même en lui disant par cette robe : Non, fils, tu as de la valeur et de l’honneur à mes yeux.

La bague

Je crois que le père a donné au fils une chevalière servant de sceau, de grande valeur, Lui mettre cette bague au doigt représentait l’autorité et la capacité de parler au nom du père (déclaration prophétique). C’est le privilège que nous donne également notre Père céleste. Il veut nous donner une voix pa rrapport à son Royaume.

Tant d’entre nous ont acceptés de renoncer à leur voix par culpabilité, par honte, pensant qu’ils sont indignes de parler aunom du Seigneur, mais le Père dans le pire de notre condition, couvre non seulement notre honte, mais nous donne cette bague royale qui représente son autorité, mais aussi notre identité et notre destinée.

Le Seigneur déclare qu’Il a fait de nous des rois et des prêtres pour son père et que nous devions régner sur terre (Ap. 5 :10). Il nous a donné une grande destinée, mais sans sens de notre identité, on ne peut pas y entrer.L’identité conduit à la destinée. Perdre sa destinée, c’est perdre son efficacité et priver le corps des bénédictions que Dieu voulait libérer à travers nous. Le Seigneur veut que vous recouvriez votre identité.

Beaucoup ne la connaissent pas parce qu’ils se voient comme ce jeune fils, de peu de valeur, à peine digne d’être un serviteur dans la maison de son père, mais quand la bague est placée à son doigt, soudain il réalise son identité. Je suis un fils du Dieu vivant, je Lui appartient et avec cette identité, il reçoit sa destinée de gouverner etde régner.

Cela lui confère également l’abondance et la prospérité. Cette chevalière lui permettait en ville d’apposer le sceau de son père et de réclamer ce qui appartenait à son père ou d’acheter en son nom. C’était comme une carte de crédit avec un crédit illimité. Il pouvait aller n’importe, l’utiliser pour apposer son empreinte dans la cire et sceller un document et cela devenait sa propriété.

C’est le sceau de l’abondance et de la prospérité, qui qui sont les signes que nous sommes cohéritiers avec Jésus. A la banque, il y a une grande différence, entre un compte individuel et un compte joint. Si vous êtescohéritiers, vous n’avez pas juste une part du gâteau. Quoi que Jésus aithérité nous l’avons hérité aussi.

Nous pouvons réclamer tout ce que Dieu nous a promis dans le nom de Jésus.

Le frère ainé

Il représente les esprits religieux qui essayent de tuer l’œuvre de l’Esprit, qui haïssent la joie et la célébration et ne produisent aucun fruit. Quand la célébration commence, il commence à se plaindre et le père lui répond, mais tout ce qui est à moi est à toi. Tu ne manques de rien, mais il était très mécontent de voir son frère qui avait gaspillé les ressources de son père, être réaccueilli dans le Royaume. Il ne voulait pas lerecevoir.

Quand David a ramené l’arche dans Jérusalem, il dansait devant le Seigneur célébrant Dieu et quand sa femme Mical, l’a vu par la fenêtre dansant devant l’arche, elle l’a méprisé et plus tard elle le lui a fait savoir. David lui a répondu que c’était devant Dieu et que si cela la dérangeait, ce n’était que le début. Et au versait suivant, on apprend qu’elle n’a pas pu avoir d’enfant. Les personnes qui ont un esprit religieux ne portent pas de fruits. C’estle cas de ce frère ainé.

Certains d’entre vous doivent permettre au Seigneur de couvrir votre honte. Certains pensent que c’est une vertu, mais ce n’est pas le cas. Vous n’avez plus le droit de la porter et le Seigneur aimerait l’enlever. Si c’est votre désir, levez-vos mains et dites au Seigneur : J’aimerai recevoir cette robe royale de Ta part, maintenant. Je veux ma honte soit couverte. Je veux dépasser mon passé et recevoir de Ta part cette couverture de justice.

Le Seigneur aimerait que vous receviez aussi votre identité. Levez une de vos mains avec une bague à un doigt et recevez la bague que le Seigneur veut vous donner maintenant. C’est une bague royale. Dieu veut vous révéler votre identité qui vous permettra d’entrer dans votre destinée. Certains d’entre vous ont des soucis avec leur identité. Vous n’êtes pas sûrs de là où Dieu vous emmène et ce qu’Il veut faire mais Dieu va révéler votre identité et votre destinée et des portes vont s’ouvrir. C’est ce que je réclame pour vous maintenant. Reconnaissez aussi avec cette bague qu’il va y avoir une abondance pour vous dans votre vie, quel que soit l’appel de Dieu sur votrevie.

Père, je prie dans le nom de Jésus que tu réconfortes mes frères et sœurs. Là où ils se sont éloignés de toi, il n’y a qu’une condition : Rentrer à la maison vers toi. Merci parce que tandis qu’ils rentrent à la maison, ils ne vont pas recevoir de critiques ou des condamnations de ta part, mais Tu vas les couvrir, leur donner cette robe et cette bague et placer des sandales à leur pied, car Tu veux qu’ils puissent aller jusqu’au bout de leur chemin. Je te prie Père pour ces choses et te remercie pour eux dans le nom de Jésus. Amen

Prenez un temps pour rentrer en vous-mêmes et recevez véritablement ce que le Père veut vous donner maintenant. Il sait ce que vous traversez et aimerait que vous compreniez qui Il est et ce qu’Il vous a destiné à être. Merci Père pour ton cœur de compassion. Nous choisissons de recevoir cette robe et cette bague et d’aller de l’avant dans Ta grâce, Ta compassion et Ton amour, dans le nom de Jésus.

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