Halloween : une guerre d’autels – Eric Pechin
- 31 oct. – Halloween
- 01 nov. – Toussaint
- 02 nov. – Fête des morts
Un alignement dans le monde d’en-face Halloween, Panthéon et fête des morts…
Avant d’en parler, nous devons savoir d’où elles proviennent ces fêtes qui alignent ceux qui s’y soumettent. Halloween est loin d’être une fête pour enchanter les enfants, elle réclame du sang de sacrifices pour servir des autels.
Halloween dans son héritage celtique de la fête de Samain constituait une sorte de nouvel an. Cette fête religieuse, Samin en Irlande, — Samonios en Gaule — officiée par des prêtres — des druides — pendant sept jours célébrait la fin d’un cycle et le début d’un autre. La fête est une période close en-dehors du temps qui n’appartient ni à l’année qui se termine, ni à celle qui commence. C’est une période pour communiquer avec les gens de l’autre monde dont son nom : le temps de Samain est celui du Sidh [l’autre monde]. Par tradition, ils éteignaient le feu de cheminée dans leur foyer puis se rassemblaient en cercle autour du feu sacré de l’autel, où le feu était aussi étouffé pour éviter l’intrusion d’esprits maléfiques dans le village. Après la cérémonie, chaque foyer recevait des braises encore chaudes pour rallumer le feu dans leurs maisons pour ainsi protéger la famille des dangers de l’année à venir.
All Hallows Eve, qui signifie littéralement la veille de tous les saints, c’est-à-dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint. Philippe Walter établit un lien entre la fête des morts — lendemain de la Toussaint, le 2 novembre — et la fête celtique de Samain.
La fête catholique de la Toussaint tire son origine d’une commémoration de tous les martyrs, instituée à Rome en 613 par le pape Boniface IV ; à l’origine elle était fêtée le 13 mai, jour anniversaire de la dédicace du Panthéon. Elle remplaçait la fête des Lemuria de la Rome antique célébrée à cette date pour conjurer les spectres malfaisants.
Au IXe siècle, la fête fut étendue à tous les saints par le pape Grégoire IV et décalée au 1er novembre. Les historiens considèrent généralement que cette date a été choisie pour christianiser la fête de Samain. Certains spécialistes considèrent toutefois les festivités de la « veille de la Toussaint » comme devant exclusivement être rattachées à la tradition chrétienne et récusent toute origine païenne à ces célébrations.
La célébration de Toussaint fut suivie localement d’un office des morts dès le IXe siècle. En 998, les moines de Cluny instituèrent une fête des trépassés le 2 novembre, qui entra comme dans la liturgie romaine comme commémoration des fidèles défunts au XIIIe siècle. Le culte des morts resta cependant massivement célébré au 1er novembre. Sur le Continent, l’historienne Nadine Cretin cite une croyance bretonne qui aurait perduré jusqu’au début du XXe siècle, selon laquelle les âmes des morts revenaient à la veille de la Toussaint et lors des nuits de solstice. Avant d’aller se coucher, on leur laissait de la nourriture sur la table et une bûche allumée dans le feu pour qu’ils puissent se chauffer. Cette croyance n’étant pas chrétienne, elle pourrait être, si elle est confirmée, une survivance de Samain.
Au cœur de cette guerre des autels, plus que des fêtes, c’est une activité spirituelle d’une grande intensité où des trafics sont engagés dans le monde des ténèbres. Ajouter à tout ce qui se déroule sur la nation, nous devons prendre conscience de l’importance de l’appel des cieux à nous tenir devant le trône de Dieu.
La place des intercesseurs est de nous tenir ensemble devant le trône de Dieu, non pas pour nous battre contre des principautés, mais en en adorant le Roi qui règne de toute éternité.
Au milieu de cette guerre des autels entre la terre et le deuxième ciel, les intercesseurs guerriers-amoureux devraient se tenir dans la repentance plaidant devant le trône de justice et d’équité.
« Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. » 2 Ch 7 :14
Si nous répondons à l’appel du son des trompettes qui nous convoquent dans les lieux célestes, alors nous ferons la différence devant le trône de Dieu, c’est tout un peuple francophone qui s’aligne ensemble dans la repentance. Nous avons demandé les nations, nous avons une responsabilité de veilleurs sur la muraille, l’atmosphère ne changera pas juste avec un chant mais quand tout un peuple se lève pour servir et accomplir la volonté du Père.
l’Eternel des armées revendique des territoires sur la terre, il désire équiper son Épouse d’une autorité apostolique et prophétique. L’Eternel des armées déplace ses troupes avec l’étendard du Lion de Juda, du haut des montagnes aux extrémités de la francophonie. C’est un mouvement de la gloire des cieux qui se déplacera, il s’annonce à la vue d’un petit nuage qui ouvre une voie royale. Des vents de deux royaumes diamétralement opposés se bousculeront alors que nous nous déplacerons dans la guerre en élevant le Roi des rois.
Nous pouvons avoir chacun notre lecture de ces événements, mais il est certain que ces fêtes sont loin d’être anodines : les fêtes d’Halloween, de la Toussaint, de la fête des morts et je peux le décréter : le positionnement des intercesseurs dans le jeûne, l’intercession, l’adoration et la déclaration prophétique sont loin d’être anodins !
… un autel d’adoration pour élever Yeshua Hamashiach, l’Agneau de Dieu qui a vaincu la mort en offrant sa vie.
Et ils chantaient un cantique nouveau : Oui, tu es digne de recevoir le livre, et d’en briser les sceaux car tu as été mis à mort et tu as racheté pour Dieu, par ton sang répandu, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, de toutes les nations […] A celui qui siège sur le trône et à l’Agneau soient louange et honneur, gloire et puissance pour toute éternité. Ap.5:8,13
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