SI JE DOIS MOURIR, JE MOURRAI – ERIC PECHIN

by Eric Pechin

SI JE DOIS MOURIR, JE MOURRAI

ERIC PECHIN – 04 mars 2022

Jeanne d’Arc disait : « Je n’ai pas peur, je suis née ça ! » Bien qu’elle fût certainement consciente de la guerre spirituelle dans laquelle elle était engagée, elle avait ses bottes plantées dans la boue du champ de bataille. Nous nous trouvons aujourd’hui en Europe au cœur d’un combat que nous n’avons pu voulu et nous n’aimons pas cette guerre. Nous n’aimons pas non plus la guerre spirituelle que nous traversons là nous sommes attendus comme des guerriers-amoureux, mais nous faisons partie de l’armée du Roi des rois dans laquelle nous avons été enrôlé. C’est notre mandat nous avons été créé pour la passion et enrôlé comme combattant dans la guerre des autels d’adoration. Et pourtant ce n’est pas notre guerre, ce n’est pas notre combat, nous n’aimons pas cette guerre non plus.

Beaucoup sont ceux qui déclarent promptement je dois ma vie pour Jésus, je suis mort à ma chair, tout est réglé… Nous allons bientôt pouvoir le vérifier, nous sommes observés dans ces temps où des conflits se manifestent sur les nations et se rapprochent de nos frontières et cette guerre des autels dans laquelle nous sommes attendus.

Définitivement le mouvement de la guerre que nous avons connu il y a une vingtaine d’année n’a rien de commun avec ce que nous connaissons aujourd’hui. Tout ce que nous avons expérimenté dans le passé se trouve incroyablement augmenté. Si tout le monde n’est pas conscient de cette réalité, il faut bien le dire, ceux qui se déploient au cœur de l’intimité et de la guerre, se retrouvent propulsés dans un combat à un autre niveau.

Depuis l’écriture du livre de la Guerre d’adoration, j’ai pris conscience que la guerre de Chef de l’Armée Céleste était ma guerre, je ne peux me soustraire à cette dimension, me cachant derrière ce qui fait le plus battre mon cœur : me tenir dans sa présence ! Je dois me résoudre chaque jour alors que je monte devant le trône du Roi, à écouter précisément, à me tenir dans le repos quand il me le demande et sortir l’épée uniquement quand il le décrète. On ne choisit pas d’aller sur le champ de bataille quand cela nous chante, plus question de nous battre dans le deuxième ciel à en subir des représailles. Des décrets célestes sont déclarés pour des temps de Selah et des temps de combat. Nous nous présentons à un autre niveau, dans la gloire.

Nous avons créé pour la passion et préparé pour la guerre, enrôlé par le Chef des armés, afin d’être disponible et obéissant pour opérer avec les stratégies qui nous sont données dans les lieux célestes. Pas besoin de faire une audite pour le découvrir, les adorateurs préféreront le lieu de l’adoration devant les faces du Père que se s’engager au cœur de la bataille. Cependant il semblerait que nous n’ayons pas la possibilité d’utiliser notre joker de « libre arbitre » afin de faire des choix de confort, les guerriers-amoureux sont appelés à rejoindre la famille. Dans cette dispensation nous acceptons un enrôlement céleste où le « libre arbitre » ne fait plus autorité, mais notre obéissance nous propulse dans la pause et la bataille : Nous sommes définitivement esclave de Christ.

Pour parvenir à passer au-delà du voile déchiré nous devons bien résoudre qu’il n’y a pas d’autres voix disponible pour nous présenter devant le Père. Mais cette traversée est coûteuse, c’est sans rien que nous traversons, c’est le chemin de la mort à notre chair. Quand nous déclarons, je te donne tout… Les anges qui sont envoyés pour mesurer le temple et ceux qui adorent évaluent à cette heure notre capacité à faire des choix radicaux. Se présenter dans la gloire devant le trône, c’est mourir un peu plus chaque jour, mais la question reste entière pour chacun d’entre nous : Sommes-nous prêts à donner nos vies pour ceux qui nous entourent, sommes-nous prêts à ne pas renier Jésus et lui déclarer avec passion comme la reine Esther :

C’est pour l’amour de toi que je m’offre comme un vivant sacrifice, si je dois mourir, je mourrais. Je ne ferais pas de compromis avec mon cœur et avec l’amour que tu as déposés dans mes entrailles. C’est pour l’amour de toi, que nous te donnons tous, pour servir ta présence, pour servir ton autel seul. Alors suis je dois mourir, je mourrai pour l’amour de toi Jésus.

 

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