Covid 19, le lion rugit ! – Eric Pechin

by Eric Pechin

Confinement jour #16 - mercredi 01 avril 2020

Aujourd’hui c’est mon anniversaire, en effet le premier avril 1983 je suis miraculeusement sorti de mon fauteuil roulant, j’ai vécu le jour de ma délivrance en un instant… beaucoup n’y croyaient pas, ce matin-là où je suis sorti en courant de ma chambre en criant je suis guéri, alors que chacun se gratifiaient de poissons d’avril découpés à la hâte dans des bouts de papier scotchés dans le dos de leurs amis… « Poisson d’avril ! »

Ce matin, alors que la plupart sont plongés dans un profond sommeil, je veille avant que le soleil se lève et j’écris ces lignes… Ce qui est le plus frappant ces derniers jours c’est l’apesanteur du silence, un silence qui en devient agressif. Plus de bruit d’avion, ni de voiture, ni même d’enfants qui jouent dans les rues… le bruit a été comme effacé d’un coup de gomme pour être remplacé par ce silence. Je ne rêve pas, ce matin, pas de poisson d’avril !

Pourtant à peine les pieds posés à terre, j’ai déjà à mon esprit la conscience que cet ennemi rode dans le silence de la nuit profonde et noire. Cet ennemi invisible qui cherche qui il pourra frapper encore à l’aube de ce seizième jour de confinement. Rien de plus terrible de se retrouver dans le noir avec cette impression que quelqu’un nous poursuit, qui pourrait nous aplatir comme une crêpe.

Nous traversons une période avec un ennemi bien réel qui opère à deux étages, dans celui où il est le prince de l’aire et l’autre sur la surface de la terre où il rode comme un voleur. Oui nous sommes en guerre, contre un ENNEMI INVISIBLE mais pas INVINSIBLE ! Le Seigneur, le Lion de Juda qui règne déclare dans cette journée : « Vous traversez des tribulations, mais prenez courage car j’ai vaincu le monde ! » (Jn 16 :33)

Au début du mois de septembre nous entamions le mois hébraïque de Eloul, il signifie prophétiquement que le Roi qui règne — Yeshua Hamashiach — qui a quitté le confort de son ciel de gloire, est devenu un homme, il s’est sacrifié pour nos péchés en tant qu’Agneau de la Pâque, il siège sur un trône de gloire au-delà de la voûte des cieux. C’est le mois où le roi est dans le champ. Le Roi qui est au-dessus de tous les rois, il siège dans les lieux célestes, il est accessible pour tous. Nous pouvons nous approcher de lui, il fait rayonner son visage sur chacun, sa lumière brise les ténèbres et il accorde à ceux qui craigne son nom.

Nous devons définitivement réaliser qu’il y a une différence majeure entre avoir une visitation du Roi et une rencontre dans ses faces, c’est un temps pour une rencontre. C’est le moment de nous engager dans une nouvelle saison de faveur augmentée au travers de l’initimité…
Les quatre lettres du nom Eloul — אלול — sont l’acronyme de l’expression du Cantique des Cantiques 6:3 : « Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi. »Je suis à mon bien-aimé signifie que nous nous approchons de Dieu avec le désir de revenir et de nous aligner dans une rencontre avec lui. Nous devons nous aligner avec le son du ciel, avec le rugissement du Lion de Juda qui déclare notre délivrance.
Mon bien-aimé est à moi signifie que notre Dieu libère un son des cieux, une réponse puissance accompagnée de signes et de prodigues au travers de cette rencontre par la manifestation de sa miséricorde et de son pardon.C’est un jour, une semaine, un mois, une saison… où LE ROI EST DANS LE CHAMP.

Ce matin alors que je suis envahi de ce silence pesant, c’est le matin de ma délivrance, c’est la journée que l’Éternel a faite, elle un sujet de joie, d’opportunité et de victoire pour ceux qui tournent vers Lui son regard.
« Vous, mes enfants, vous appartenez à Dieu et vous avez la victoire sur ces prophètes de mensonge, car celui qui est en vous est plus puissant que celui qui inspire ce monde. » 1 Jean 4 :4

Ce virus Covid 19 n’est pas une nouvelle blague, ni un poisson d’avril, mais une réalité dans cette guerre spirituelle des autels d’adoration.
Alors je le déclare, je ne laisserai pas l’ennemi profiter du silence, j’alimenterais un feu sur l’autel de mon Seigneur. Je me positionnerai assis avec Lui dans les lieux céleste, immergé dans le sang de l’Agneau, je pousserai un cri de guerre, je rugirai et déclarerai de ma bouche ce que décrète le Lion de Juda sur son trône de justice et d’équité. Que des rugissements s’élèvent de toute la terre, de toutes les générations dans cette décennie où nos bouches ne resteront pas fermées. Il y a un son qui parle plus fort dans le silence, c’est le son du sang précieux de Jésus contre le Covid 19, il appelle la résurrection et la restauration.
Mes amis, sortez criant ce matin : « JE SUIS GUERIS par la puissance du sang et du puissant nom de Jésus. Amen ! »

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