
Le jour d’avant la pandémie du Covid-19 on ignorait généralement les précautions d’usage de l’utilisation d’un micro dans l’église. Le guitariste utilise son propre instrument, le violoniste son violon, le bassiste sa basse… le pianiste souvent le piano mise à disposition et il en est de même pour les percussionnistes et les batteurs. Mais en ce qui concerne les micros tout le team de louange peux sans complexe l’arroser semaine après semaine d’une pluie de postillon.
Je souvent mis en garde les sonorisateurs, les leaders, les pasteurs de ces pratiques archaïques, en répondant positivement « oui je comprends » mais rien ne change pourtant. On se retrouve alors avec des micros souillés de « salive ancestrale », une culture de microbes sans parler de l’odeur répugnante de l’instrument qui garde le souvenir d’une myriade de crachats. Dans cette période de déconfinement nous devons prêter attention à l’Hygiène des micros.
Le micro, un instrument ? Absolument c’est un instrument au service des cordes vocales, et celui-ci devrait être personnel. Le leader de votre communauté acquiescera certainement et déclarant que chaque chanteur devra désormais avoir son propre micro. Oui mais pas seulement ! Il en est de même pour les micros des intervenants…
On ne compte plus les fois où on te tend un micro âgé de dix ans qui a subi des tsunamis de crachat tous les dimanches matin. C’est lorsque que l’on a l’instrument en main, quelque fois collant, mouillé même, la grille rouillée et la bonnette en dessous de mille couleurs douteuses… c’est lorsque qu’on le porte à sa bouche qu’on a le sentiment d’être en fin de repas… comme un bon camembert coulant qui se présente. Bref de plaisanterie ? Pas du tout c’est simplement « écœurant » !
J’ai l’ai souvent exprimé ainsi : Si tu ne prêtes pas ton caleçon, tu ne prêtes pas ton micro. Le micro est un instrument personnel. La raison pour laquelle je voudrais encourager les chanteurs d’investir dans un micro de qualité et bien personnel. Et si c’est une vérité pour les chanteurs s’en est une également pour les prédicteurs, orateurs, enseignents…
Aujourd’hui au cœur de la pandémie, personne ne s’approcherais d’un micro vérolé du Covid-19… A la lumière de notre actualité, il nous faudra préparer le jour d’après où nous ne fonctionnerons plus jamais de la même manière. C’est la raison pour laquelle nous devons en profiter pour apprendre, et changer nos habitudes. Certainement beaucoup de choses changeront, alors je nous encourage vivement à changer nos manières de fonctionner.
Les micros sont sujets à un nombre impensable de dérives, particulièrement en live. Les grilles et les bonnettes peuvent rapidement être souillées avec des résiduts de salive ou toutes autres choses. Un nettoyage régulier de votre micro n’est pas seulement bon en matière d’hygiène, il améliora également ses performances sur le long terme. Le document qui suit fournira plusieurs techniques simples mais efficaces pour le nettoyage des microphones. (Recommandations de Shure)
Investir dans un micro // Vous avez fini par réaliser de l’importance d’investir dans un micro-chant de qualité et votre voix n’aura jamais aussi bien sonné. Le choix peut se porter sur des micros professionnels haut de gamme ou sur des produits accessibles à tous.
Nous avons testé pour vous des micros.
- Neumann KMS 105 – micro à condensateur offrant une belle qualité sonore hors norme. Prix moyen 544€
- Shure SM58 – micro tout terrain utilisé sur toutes scènes avec le meilleur rapport qualité/prix. Prix moyen109€
- T.bone MB85 Beta – micro très abordable, solide et puissant. Prix moyen 38€