21 jours pour découvrir la sacrificature selon l’ordre de Melkisédek – Jour #10

by Eric Pechin

#10 – Administrer les décrets dans les cieux et sur la terre

Nous devons être absolument conscients que nous nous déplaçons dans des temps d’accélération où beaucoup de choses seront augmentées, et c’est le cas des décrets qui sont donnés dans cette saison. J’ai entendu le son des trompettes sonner dans les cieux et j’ai vu des coffres s’ouvrir d’où sortaient des décrets célestes.

« La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses ; La gloire des rois, c’est de scruter les choses. » (Pro.25 : 2)

Les décrets sont des écrits importants et puissants. Ce sont des documents officiels écrits devant le trône de Dieu par les juges. Je crois que l’encre utilisée pour les écrire dans nos livres de vies est le sang de Jésus disponible sur le propitiatoire. C’est puissant de recevoir des décrets dans nos mains, dans cette saison ! Que les décrets descendent !

Si Dieu se plaît à cacher les choses, il a choisi ces rois-sacrificateurs pour scruter les mystères et il dit que c’est une gloire pour les rois.. (Pro. 25:2 les fils et les filles).

La Bible nous dit que « la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu » (Ro. 8 :19) Nous sommes les fils attendus, convoqués, appelés dans les lieux célestes où des décrets ont été rédigés pour cette saison. Ce n’est pas juste à propos de l’église, mais il est question de toute la création, tout ce que Dieu a créé soupire après la révélation. Cette révélation qui était cachée comme un trésor dans des coffres, est donnée étape après étape afin que l’épouse se prépare, mais également qu’elle se saisisse des territoires qu’elle transforme pour sa gloire.

Il incombe aux rois de légiférer, leur rôle est d’administrer avec autorité les territoires des cieux et de la terre. Il y a les décrets que nous recevons et les décrets que nous avons qui nous donnent l’autorité de créer. Nous sommes des rois-sacrificateurs selon l’ordre de Melkisédek, nous avons une voix royale pas simplement pour déclarer mais surtout pour légiférer des décrets.

Permettez-moi juste de mettre un avertissement de sagesse. On ne fait pas des décrets n’importe comment, il existe un protocole dans les demeures de Dieu. L’autorité que nous avons reçue est intimement liée à notre mandat, au manteau que nous avons reçu, à la maturité et également à notre niveau de soumission et de redevabilité. Nous devons comprendre que nous devons apprendre à décréter dans un cadre de soumission et de redevabilité. Et si nous n’aimons pas le cadre, nous risquons non pas de fléchir le genou à terre mais soudainement de nous retrouver au sol, ce qui serait bien plus douloureux.

Gouverner les affaires des cieux, administrer les affaires de la terre

« Des séraphins se tenaient au-dessus de lui ; chacun d’eux avait six ailes : deux ailes pour se couvrir le visage, deux autres pour se voiler le corps, et les deux dernières pour voler S’adressant l’un à l’autre, ils proclamaient : Saint, saint, saint est le Seigneur des armées célestes. Toute la terre est pleine de sa gloire. » (Es. 6:2-3)

Dans cette position de sacrificateur, notre mandat est similaire à celui des anges : nous avons à gouverner des affaires dans les cieux et un mandat pour les administrer sur les territoires de la terre.

En ouvrant leurs ailes, les chérubins se déplacent dans un mouvement jouant avec leurs ailes sur des fréquences célestes, dans un tourbillon de Gloire tout en administrant la sainteté des cieux sur la mer de cristal en poussant des cris extatiques se regardant les uns, les autres :

Wow ! nous sommes saints comme il est saint !

En utilisant le modèle céleste qui nous est donné et les décrets qui jaillissent de nos bouches, avec l’autorité de la sacrificature royale, nous sommes en mesure de transformer des territoires terrestres. Notre révélation dans cette saison, c’est d’observer ce qui se passe au-dessus de la voûte des cieux, autour du trône de Dieu.

Ce que nous voyons dans les lieux célestes nous appartient et nous l’apportons comme un roi-sacrificateur dans notre réalité terrestre, dans notre journée, dans notre travail, dans nos activités. Ainsi nous apportons un cadre céleste empreint de sainteté sur les territoires de la terre.

Notre mandat de sacrificateur est d’opérer avec la sainteté autour du trône de Dieu et d’être capable d’engager cette dimension de sainteté dans notre monde. La sainteté n’est pas un mot religieux, c’est un cri extatique, c’est une surprise à chaque fois :

Wow, vous avez vu ça ! ? Cela signifie une révélation à chaque fois que nous nous retrouvons face à la gloire de Dieu.

Il y a une différence entre : entrer dans la révélation de quelqu’un – ce qui n’est pas une mauvaise chose – et de vivre sa propre révélation, c’est une tout autre expérience. En qualité de sacrificateur, nous avons cette responsabilité de monter et de scruter la révélation des cieux.

« L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Ma. 4:4)

Quand Dieu parle, sa parole est libérée comme déjà exécutée. Donc, lorsque nous décrétons dans ce cadre – protocole céleste – nous pouvons apporter sa parole et libérer son royaume dans notre monde.

Administrer la sainteté sur la terre

« Chacun de ces quatre êtres vivants avait six ailes couvertes d’yeux par-dessus et par-dessous. Jour et nuit, ils ne cessent de dire : Saint, saint, saint le Seigneur, le Dieu tout-puissant, celui qui était, qui est et qui vient. » (Ap. 4:8)

Les anges qui se tiennent dans la présence même du Père, sont sans cesse submergés de la gloire, de la beauté, de la magnificence, de la sainteté et ils crient jour et nuit : saint, saint, saint. Je me plais à croire que ce sont plus que des mots, ce sont des cris d’exaltation face à sa sainteté.

Une partie de l’ordre de Melkisédek est d’administrer la sainteté que Dieu révèle. La sainteté est quelque chose d’indescriptible pour l’homme, surtout face à notre société actuelle qui a tellement infecté l’église. Nous avons perdu la conscience de ce qu’est la sainteté. Je ne crois pas que nous devons chercher la sainteté pour devenir saint, nous pouvons cependant faire le choix de nous tenir dans sa présence, car c’est dans cet endroit où la sainteté opère et c’est là que nous serons consumés par le feu de sa sainteté. Un des ouvrages qui m’a le plus touché sur ce sujet est celui de Sergio Scataglini — Le feu de sa sainteté (Sergio Scataglini) — Le simple fait de lire le backcover de ce livre nous bouleversait déjà :

« Le feu de Dieu doit d’abord tomber sur nous. Quand nos cœurs sont épurés et purifiés, nous pouvons devenir des vases d’honneur au travers desquels le Saint-Esprit se déversera. Les lecteurs peuvent se préparer à recevoir Le feu de sa sainteté. Si 2 % de l’eau que vous buvez provient des égouts, la boirez-vous ? Sûrement pas ! De même, Dieu cherche la pureté dans nos vies à 100 %, pas moins. Il exige que nous cessions de pactiser avec le péché et que nous cherchions la sainteté. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous verrons sa puissance se déverser en nous et que nous expérimenterons sa présence dans notre vie. Il n’y a qu’une seule voie d’accès à cette purification spirituelle, et elle passe directement par le feu de sa sainteté ! Une fois que vous en sortez, pur et sans tache, son but devient clair. Vous réalisez les bénéfices inouïs qu’on retire en menant une vie sainte consacrée à notre Seigneur, et vous vous apercevez que sa puissance coule en vous pour atteindre les perdus. »

Mettre fin au péché

Notre habilité en tant que sacrificateur est de revenir au commencement, là où le début et la fin se rencontrent à un point de convergence dans une sphère multidimensionnelle. De nous retrouver à l’endroit de l’Eden où nous pouvons administrer cette position, de même nous pouvons voir le brisement du péché avant même sa conception.

Nous traversons au travers de l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde (Ap.13 :8), l’endroit où nous sommes transformés et nous devenons alors des êtres restaurés selon la volonté originelle du Père. Nous sommes en mesure de retourner à la source du commencement quand il n’y avait pas de péché. Lorsque nous montons, c’est dans cet endroit que nous nous trouvons au cœur du jardin, dans les appartements du Roi. Nos yeux sont ouverts sur une réalité céleste qui dépasse notre compréhension terrestre, et nous verrons la fin et le commencement de cette révélation. En préservant notre position dans cet alignement, nous serons en mesure de vivre la dimension du royaume dans sa plénitude. Vivre au quotidien dans cette réalité de l’ordre de Melkisédek nous permettra de marcher avec droiture et nous serons en mesure de voir le début et la fin de chaque décision que nous prenons en même temps.

« Je vous dis donc ceci : laissez le Saint-Esprit diriger votre vie, et vous n’obéirez pas aux désirs qui animent l’homme livré à lui-même. » (Ga. 5:16)

C’est en marchant et en étant conduits par l’Esprit que nous prendrons les bonnes décisions, mais tout cela se passe dans un cercle, la fin qui rencontre le début.

Prière :

Seigneur, je fléchis les genoux devant toi dans cette journée, je reconnais ta majesté, ta souveraineté, ta sainteté, tu es très digne d’être adoré. Je me rends disponible, esprit, âme et corps pour te servir. Apprends-moi à administrer ce que tu confies entre mes mains. Là où tu es je veux être pour faire ta volonté, avec humilité devant tes faces. Que ton règne vienne et que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Amen

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