Jour #09 – Administrer la révélation dans les cieux et sur la terre
Un ordre supérieur
« Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais encore vous montrer une voie par excellence. » (1 Co. 12:31)
La question de l’identité, de savoir qui nous sommes, de connaître notre appel, notre mandat et notre destinée est plus que jamais d’actualité dans un monde où l’identité est confondue, mélangée et souvent pervertie. Dans l’église nous trouvons également cette maladie identitaire qui gangrène l’être intérieur, déstabilise et ne permet plus de prendre une position claire. Une course effrénée aux titres, à la reconnaissance et aux ministères est déployée et il semble que peu trouvent une issue satisfaisante qui permette un alignement sur un fondement solide. Alors une question redondante surgit de partout : je ne sais pas qui je suis, je ne connais pas mon appel, je ne sais pas quel est mon ministère, comme un cycle infernal qui tourne s’entrechoquant avec d’anciens cycles qui ne trouvent finalement pas la porte de sortie.
Le fait de savoir que nous sommes appelés à siéger avec Christ dans les lieux célestes, n’est pas suffisant et finalement ne nous positionne pas automatiquement dans une place d’autorité céleste, pour la simple et bonne raison, que cette réalité est souvent comprise plus intellectuellement que dans une véritable expérience d’intimité vécue. La confusion s’est tranquillement infiltrée, car l’ennemi le sait bien, s’il y a une brèche où il peut se faufiler, il y pénétrera, ce qui implique que beaucoup ne sont plus alignés.
Cependant n’en restons pas là, car le texte ci-dessus exprime la promesse d’une vision nouvelle dans un endroit plus élevé. Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais encore vous montrer une voie par excellence. Car les cinq ministères ne sont pas une finalité, ce sont des moyens que Dieu utilise pour administrer son royaume sur la terre.
Nous devons comprendre à cette étape que tout ce qui est en Jésus est en nous : il a les cinq ministères, les sept Esprits de Dieu, les quatre faces des êtres vivants… Tout ce qui est disponible dans son royaume est pour nous. Toutes ces dimensions qui sont autour du trône, qui sont dans le Père, et sont également en nous quand nous contractons une alliance avec lui.
Aspirons aux dons les meilleurs, une table de festin est déployée devant nous, où les mets les plus excellents sont présentés et nous pouvons entendre le Père dire : Servez-vous mes enfants de tout ce dont vous avez besoin. Cette table est une expansion de mon royaume pour vous, l’endroit où je partage avec vous mon royaume, mon autorité…
Il y a plus encore, car comme son royaume n’a pas de fin, ce qu’il nous propose est au-delà de notre entendement et de notre compréhension, une offre multidimensionnelle et le Père déclare : je vais encore vous montrer une voie par excellence.
Une voie supérieure, un chemin nouveau, l’ordre de Melkisédek, une dimension où l’on se rend disponible avec tout ce que le Père a placé dans nos vies pour nous déployer dans le mouvement de son royaume. Lorsque nous pénétrons dans cette dimension supérieure, nous ne cherchons plus de position ou de titre, mais nous nous déployons en connaissant cette position dans les lieux célestes.
Nous avons été engendrés, appelés avant même la fondation du monde pour servir la présence même de Dieu et nous tenir dans une position royale. C’est exactement la position qui était donnée aux rois de France. C’est inscrit dans la mémoire de la terre de ce pays, un héritage que l’église devrait s’enquérir de racheter. Alors ne tardons plus, montons dans sa présence, prenons une nouvelle position, discernons Melkisédek dans cette saison. C’est là que nous devons nous tenir, avec Jésus au centre, déposant nos couronnes, nos titres, nos ministères. Tenons-nous dans cette place de négociation sur la mer de cristal échangeant nos couronnes contre un ordre supérieur, celui de Melkisédek.
Le reflet de sa gloire
Chaque partie du vêtement sacerdotal est une représentation de quelque chose avec laquelle nous sommes censés fonctionner sous l’ordre de Melkisédek. Comme mentionné précédemment, douze pierres sont sur la cuirasse (Ex. 28 : 21). Nous les portons sur notre cuirasse comme un symbole d’une condition où nous sommes complètement immergés dans la vie de la nature de notre Père. Notre travail est de nous présenter devant le Seigneur avec les douze pierres afin de refléter cette révélation, de la même manière que les chérubins étaient couverts des pierres. (Éz. 28 : 13-14).
Nous sommes comme les anges qui ont vu la gloire du Seigneur et qui ont reçu la révélation, quand nous avons regardé à cet endroit au-dessus de la voûte des cieux en tant que sacrificateur. Nous pouvons le faire, parce que nous avons été déclarés saint dans ce lieu. C’est pourquoi, quand nous le voyons, nous sommes changés en la même image, maintenant nous sommes les fils et les filles. La clé n’est pas uniquement d’entendre sa voix, mais nous voulons le voir réellement au-delà du voile. Je me souviens lorsque le Seigneur m’a dit : Je connais le son de ta voix mais je ne connais pas ton visage !
Administrer la révélation dans les cieux et sur la terre
Une autre partie de ce que nous devons administrer en tant que sacrificateur selon l’ordre de Melkisédek, c’est la révélation qui nous est donnée pour les territoires de la terre.
En nous tenant dans les lieux célestes, nous regardons en nous plongeant dans la gloire de Dieu. C’est là que nous recevrons à chaque étape comme une nouvelle révélation. Ce que j’ai appris à ce jour mérite que nous fassions une pause pour comprendre que recevoir une révélation est une chose, la libérer en est une autre. Ce n’est pas parce que nous avons perçu un bout de révélation que nous connaissons tout ce que Dieu dit dans ce temps. Le Père lève un petit bout du voile et accorde sa révélation à ceux qui montent. Cependant ne méprisons jamais l’autre portion que les autres ont saisi, car si nous montons d’autres montent aussi. Et comme je me plais à le dire, ce sont des morceaux d’un grand puzzle, un tout dans un tout, nous apportons notre pièce qui complétera l’ensemble.
Généralement la révélation trouvera toujours une résonance dans une source dans la Parole de Dieu, même si tout n’est pas écrit et il réside une réalité selon laquelle nous accomplirons de plus grandes choses encore. Mon premier réflexe est de scruter les écritures pour trouver une cohérence, car celle-ci apportera un fondement inébranlable à ce que nous recevons.
Nous devons mettre un cadre à ce que nous recevons dans sa présence et surtout savoir ce que nous en faisons. Il y a différents types de révélations, pour notre propre vie, pour notre famille, pour notre communauté, pour notre ville, pour la nation… Ce sont les raisons pour lesquelles l’Esprit de sagesse doit être activé dans nos vies, car sans la sagesse, nous risquons de poser la révélation au mauvais endroit, au mauvais moment.
Il nous faut comprendre que l’esprit des fils d’Issacar était de discerner les temps et les saisons, et c’est ce dont nous avons besoin. Lorsque les sept Esprits de Dieu sont activés dans notre matrice, la sagesse ouvre la voie au discernement, mais le texte de Esaïe 11 ne s’arrête pas là, il précise : il respirera la crainte de Yawhe. Quelquefois nous pouvons nous demander où est passée la crainte de Dieu ?
Un autre aspect est d’apprendre à se soumettre les uns aux autres, c’est pourquoi je ne saurai trop vous encourager à trouver quelqu’un envers qui vous aurez de la redevabilité. La sagesse est aussi de savoir gérer un non, pas maintenant, car cet aspect non négligeable nous permettra de grandir dans le prophétique. Certaines personnes se précipitent sur leurs claviers pour poster avec précipitation la révélation du moment. Nous ne sommes pas dans une course à celui qui en aura le plus, mais nous sommes attendus dans le conseil de Dieu pour savoir, connaître, discerner le temps et la saison…
Ce que j’ai dû apprendre, concerne ce que nous recevons dans le lieu secret, dans les appartements du Roi, dans l’intimité de sa présence. Pour ma part, je peux vous assurer que c’est le lieu où j’ai le plus reçu et je me suis souvent empressé de le partager. Jusqu’au jour où le Saint-Esprit m’a averti que la plupart des choses qu’il me disait dans l’intimité devaient absolument rester dans le secret de mon cœur. Et attendre le jour où il dit : maintenant tu peux le donner. C’est à ce moment-là que la crainte de Dieu se fait sentir profondément, car personne ne veut déplaire à Dieu.
Prière :
C’est dans le lieu secret de l’intimité de ta présence que je veux me tenir plus que tout autre endroit. Tous les jours de ma vie me tenir positionné en toi, connecté à ta présence et à ton sang précieux. À genoux devant tes faces, en t’adorant sur la mer de cristal en esprit et en vérité. Assis sur le trône que tu m’as réservé dans les lieux célestes au milieu des juges, recevant tes décrets célestes, en administrant ce que tu m’as confié. Apprends-moi chaque jour, c’est le cri de mon cœur, pour faire O Dieu ta volonté. Avec passion pour ton royaume. Amen.