21 jours pour découvrir la sacrificature selon l’ordre de Melkisédek – Jour #07

by Eric Pechin

Jour #07 – Le manteau des sacrificateurs

Le post du jour encore un peu long mais nécessaire si nous voulons couvrir les 21 jours, je vous encourage à persévérer dans cette découverte.

Un nouveau manteau de justice et de vérité

Les assises de ton trône sont justice et droit. L’amour et la vérité marchent devant toi. (Ps.89 : 15) Nous sommes intimement liés à la justice et à la vérité qui sont ensemble la base du trône de Dieu. Un manteau de justice est déposé sur nos épaules qui détruit tout ce qui est injuste dans nos propres vies. Le manteau de justice de Jésus dépose sur nos vies dans les lieux célestes change l’atmosphère dans notre environnement. Ce manteau saint est un témoignage puissant de la lumière dans l’obscurité des ténèbres qui parle pour nous devant le trône.

Ce monde a besoin de la révélation de la justice ; les affaires de la terre jugées dans les tribunaux de la terre seront alors jugées avec justice et vérité dans les tribunaux célestes, car Jésus est notre justice. Les décrets de justice libérés par des juges dans les lieux célestes descendent et sont plantés dans les territoires des nations afin de retirer toute iniquité et guérir la terre. C’est au travers du sang de l’Agneau que nous recevons ce manteau. Tenons-nous enveloppés du manteau de justice et de vérité chaque jour et à chaque instant de notre existence.

La robe blanche //signe d’humilité et de pureté

Cette longue robe était un signe par lequel Jésus est devenu notre Souverain Sacrificateur. Considérons que Jésus au tombeau n’avait pas de robe, il était enveloppé d’un linceul ; cette robe était le véritable vêtement du Souverain Sacrificateur qui était depuis toujours dans les cieux et les anges qui lui étaient assignés pour lui remettre cette robe attendaient sa résurrection. Il avait besoin de revêtir ce vêtement afin de pouvoir pénétrer dans le lieu Très-Saint, dans les lieux célestes.

Il ne s’agissait pas du lieu Très-Saint à Jérusalem, mais du lieu Très-Saint dans la Jérusalem céleste, là où était attendu le Roi de Jérusalem (Salem).

Or, le Christ est venu en tant que Grand-Prêtre pour nous procurer les biens qu’il nous a désormais acquis. Il a traversé un tabernacle plus grand et plus parfait que le sanctuaire terrestre, un tabernacle qui n’a pas été construit par des mains humaines, c’est-à-dire qui n’appartient pas à ce monde créé. Il a pénétré une fois pour toutes dans le sanctuaire ; il y a offert, non le sang de boucs ou de veaux, mais son propre sang. Il nous a ainsi acquis un salut éternel. (Hé. 9:11-12)

C’est la raison pour laquelle Jésus dit à Marie « Ne me touche pas ! » ; au moment où le Souverain Sacrificateur s’apprêtait à entrer dans le lieu Très-Saint, personne ne devait le toucher sinon il était considéré comme impur. Alors Jésus lui dit : « Ne me touche pas », parce qu’il est maintenant notre Souverain Sacrificateur avec une robe sanctifiée et, de façon surnaturelle, il a récupéré son propre sang.

Jésus n’est pas monté dans les lieux célestes avec le sang des sacrifices des animaux, mais avec son propre sang et il a fait l’aspersion sur le propitiatoire céleste, nous donnant l’assurance que nos péchés sont pardonnés et que toutes formes de condamnations ont été brisées.

Après avoir fait l’aspersion de son propre sang sur le propitiatoire dans les lieux célestes, il est revenu pour monter sur le sommet de la montagne des oliviers. Il y a eu donc deux ascensions, une qui s’est déroulée dans le secret où il a confirmé son rang et une autre quarante jours plus tard du haut de la montagne. Plus nous entrerons dans la compréhension de la révélation de l’ordre de Melkisédek, plus nous gagnerons cette assurance et plus la révélation s’intensifiera et plus nous collaborerons avec les sept Esprits de Dieu, qui vivaient et qui animaient Jésus.

Les pans du manteau du Père

L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur siégeant sur un trône très élevé. Les pans de son vêtement remplissaient le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui ; chacun d’eux avait six ailes : deux ailes pour se couvrir le visage, deux autres pour se voiler le corps, et les deux dernières pour voler. S’adressant l’un à l’autre, ils proclamaient : Saint, saint, saint est le Seigneur des armées célestes. Toute la terre est pleine de sa gloire. (Es.6:1-3)

Je ne sais pas si nous pouvons réaliser ce qu’Esaïe a expérimenté ; il a vu le Seigneur sur un trône extrêmement élevé et merveilleusement exalté dans un mouvement de la gloire de toute éternité. Si les séraphins se couvraient la face, la gloire de Dieu était tellement intense que nous pouvons penser que les pans du manteau du Père, servaient de protection pour les yeux d’Esaïe. Car au-delà de la révélation de la gloire expérimentée, c’est la sainteté de Dieu qui a le plus marqué Esaïe.

Si nous courons après la gloire, nous nous retrouverons face-à-face avec des braises sorties de l’autel, prêtes à toucher nos lèvres… Prends la braise, touche mes lèvres, me voici. S’il existe des étapes à franchir dans cette saison, c’est certainement l’une d’entre elles, une génération de rois sacrificateurs préparés dans le feu de sa sainteté.

Les pans du manteau de Dieu — ou de son voile, celui du temple — se prolongeaient de son trône en traversant les cieux formant une voie royale jusque sur les territoires de la terre. Or il est écrit qu’il a fait du ciel son trône et de la terre son marchepied. (Esaïe 66:1)

C’est son propre manteau que le Père a déchiré, ce voile qui a ouvert pour nous un portail céleste. Aujourd’hui son manteau descend jusqu’au plus profond de nos entrailles, ce lieu que nous appelons matrice, alors nous devenons les portails pour la manifestation de tout ce qui est disponible en lui. Nous devenons les portails des cieux au travers du voile qu’il a déchiré. Ne cherchons pas un accès à un autre niveau car il n’en existe pas d’autre, puisque Jésus lui-même a déclaré que tout est accompli afin que nous puissions franchir, accéder de l’autre côté où nous sommes attendus. Cependant ne confondons pas deuxième ciel et troisième ciel.

Le manteau de Jésus

Là-dessus, je vis le ciel ouvert et voici, il y avait un cheval blanc. Son cavalier s’appelle Fidèle et Véritable. Il juge avec équité, il combat pour la justice. Ses yeux flamboient comme une flamme ardente. Sa tête est couronnée de nombreux diadèmes. Il porte un nom gravé qu’il est seul à connaître. Il est vêtu d’un manteau trempé de sang. Il s’appelle La Parole de Dieu. (Ap. 19:11-13)

La justice et l’équité ne quittent définitivement pas les fondements du royaume de Dieu ? C’est avec elles qu’il se déplace, vêtu d’un manteau trempé dans son sang, symbole de la victoire. Les rois-sacrificateurs sont vêtus de fin lin, mais Jésus, le Grand Roi Sacrificateur, le chef des armées célestes est revêtu d’un manteau trempé dans le sang. Les manteaux que nous portons sont plus qu’une représentation, ils portent le titre de leur rang royal, ils nous confèrent une autorité, ils nous offrent une protection, ils sont l’image de l’armure de Éphésiens 6, toutes les armes de Dieu rassemblées en une protection unique.

Le roi-sacrificateur selon l’ordre de Melkisédek n’a pas besoin de vêtements ou d’insignes spécifiques pour être vu, car il porte un manteau spirituel qui lui confère une position d’autorité dans le ciel et sur la terre. Car ce qui importe, ce ne sont pas des titres ministériels, mais notre relation d’intimité qui nous donne l’autorité qui nous permets de savoir qui nous sommes en lui et qui nous fait connaître notre véritable identité.

La tunique de Jésus n’a pas été déchirée. Le voile dans le temple, lui, l’a été, car on considérait que c’était le pan de la robe de Dieu. (Esaïe 6:1). La robe de Caïphe, le souverain sacrificateur, a été déchirée, mais la tunique de Jésus ne l’a pas été. Pourquoi ? Elle ne pouvait pas être déchirée, car Jésus possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible. (Hé. 7:24).

Tout le sacerdoce lévitique s’est terminé en Jésus-Christ, car celui-ci est notre nouveau souverain sacrificateur, selon le rang de Melkisédek, qui est supérieur à celui de Lévi et il ne se terminera jamais. C’est pourquoi sa tunique ne devait pas être déchirée.

La chambre des manteaux

Dans cette saison de nouvelles affectations, des écrits dans nos livres sont disponibles pour nous et je dis : prenons nos manteaux ! Si Dieu a répondu aux besoins du ciel qui répond aux besoins de la terre, alors il sait de quoi nous avons besoin dans cette saison pour nous déplacer à un autre niveau. Mais n’oublions jamais que le poids d’un nouveau manteau aura toujours un prix, le poids de sa gloire nous coûtera toujours quelque chose.

Alors que je me tenais dans la présence de Dieu, je me trouvais en esprits, en extase devant lui, j’ai pu voir de nombreux vêtements semblables à de longs vêtements suspendus. Ils étaient tous de tailles différentes éclatants de multiples couleurs. J’ai intuitivement compris que je me trouvais dans une des demeures du Père que j’ai identifiée comme la chambre des manteaux. Ces vêtements étaient des manteaux qui avaient été spécialement créés et préparés ; aucun d’eux ne se ressemblait, chacun était d’une taille unique et leurs couleurs étaient éclatantes de lumière. Il est impossible d’en traduire exactement la beauté tellement ils étaient resplendissants. Ils étaient destinés aux rois de la terre, afin que l’Ecclesia – l’église qui gouverne – puisse réaliser sa destinée et atteindre le mandat qui lui est assigné.

Nous devons comprendre que Dieu n’a pas de copie pour nous, mais des originaux. Trop souvent nous rencontrons des personnes qui ont ce désir de prendre le manteau d’un autre. Il y a un manteau unique fait pour chacun d’entre nous. Dieu ne veut pas nous modeler à l’image d’une autre personne ou d’un autre ministère. Il nous a créé unique, il connaît le moindre de nos besoins, il veut répondre aux désirs de nos cœurs ; s’il nous connaissait avant la fondation du monde, nous pouvons penser qu’il a tout l’équipement unique dont nous avons besoin qui est déjà disponible. Chaque manteau, lorsqu’il est porté par un individu exprime une facette unique de la nature et de la gloire de Dieu dans le ciel. Mais il exprime également, notre mandat, notre onction, notre destinée et surtout notre identité en Christ. Trouver son manteau c’est aussi trouver son identité. Trop de personnes se comportent comme des orphelins car elles n’ont pas de manteau sur leurs épaules. Alors emparons-nous des manteaux qui descendent !

Des manteaux sont suspendus entre le ciel et la terre et sont sur le point d’être donnés. Dieu cherche ceux sur qui il peut les placer. Certains manteaux ressembleront à des choses que nous avons vues et que nous connaissons, tandis que d’autres nous permettrons d’accomplir des choses extravagantes qui n’ont jamais été vues dans le passé. Le Seigneur n’a-t-il pas dit que nous accomplirions de plus grandes choses ? Dieu cherche ceux qui sont disponibles pour recevoir une huile d’onction fraîche.

Les manteaux qui sont sur le point d’être libérés dans cette saison, auront plusieurs aspects et répondront à des besoins, tout comme les rois de France recevaient non seulement un manteau mais surtout une onction fraîche d’en-haut. Ce niveau d’onction leur conférait un niveau d’autorité pour libérer : une dimension surnaturelle, un niveau d’autorité supérieure, des guérisons miraculeuses, une récolte de provisions…

Mais tout cela est profondément lié à un niveau d’intimité et de collaboration avec le Saint-Esprit.

Désirer un manteau sacerdotal va exiger une vie de complète soumission, d’obéissance et de mort à soi-même. Cela va nécessiter un style de vie de profonde communion avec Dieu. Car nous pouvons admirer le feu sur l’autel ou passer au travers du feu.

Ce manteau est mis à la disposition de tous ceux qui le veulent et qui sont prêts à payer le prix qui y est associé. N’oublions jamais que les manteaux ont toujours un prix. Le salut est libre, mais le poids de sa gloire nous coûtera toujours quelque chose. Avec le pouvoir vient la responsabilité. Plus le manteau que Dieu nous donne est lourd, plus nous devrons être morts.

Alors que nous entrons dans une nouvelle saison, restons sensibles à la voix de l’Esprit pendant qu’il nous conduit dans nos temps d’adoration et d’intercession en plaçant toute notre attente sur lui. Une telle attitude nous préparera à être pleinement prêts pour tout ce qu’il veut libérer et accomplir dans nos vies. Préparons-nous à prendre notre manteau !

Prière : 

Merci Seigneur pour les manteaux qui sont disponibles pour nous. Recouvre-nous dans ce jour d’un nouveau manteau augmenté afin que nous puissions opérer comme des rois-sacrificateurs. Pour servir ta présence devant ton trône élevé, pour gouverner avec toi sur les sièges que tu nous a réservés. Donne-nous de découvrir la réalité de notre position assis avec toi dans les lieux célestes. Amen.

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